«J'ai dû tout abandonner. Sauf mes compétences.» La Suisse offre l'asile aux personnes qui ont dû fuir leur pays d'origine pour persécution ou violence. Elle abrite 25 000 réfugiés reconnus et a admis 23 000 autres personnes à titre provisoire. Le Dimanche des réfugiés et le Sabbat des réfugiés sont consacrés à ces femmes et ces hommes. Nous leur avons ouvert les portes de notre pays et offert une protection, conformément au message d'amour du prochain et à notre engagement dans le cadre du droit international public. Mais cela ne suffit pas: nous devons également les aider à trouver leur place dans notre société.
«J’ai dû tout abandonner. Sauf mes compétences.»
La Suisse offre l’asile aux personnes qui ont dû fuir leur pays d’origine pour
persécution ou violence. Elle abrite 25 000 réfugiés reconnus et a admis 23 000
autres personnes à titre provisoire. Le Dimanche des réfugiés et le Sabbat des
réfugiés sont consacrés à ces femmes et ces hommes. Nous leur avons ouvert
les portes de notre pays et offert une protection, conformément au message
d’amour du prochain et à notre engagement dans le cadre du droit international
public. Mais cela ne suffit pas: nous devons également les aider à trouver leur
place dans notre société.
«J’ai dû tout abandonner, sauf mes compétences.», peut-on lire sur l’affiche 2011
du Dimanche des réfugiés et du Sabbat des Réfugiés. Ce slogan met en lumière
la perte fondamentale dont souffrent les réfugiés lorsqu’ils quittent leur patrie,
mais également le potentiel, souvent oublié, de chacun d’entre eux. En effet, ces
femmes et ces hommes arrivent en Suisse avec un bagage précieux: leur expérience,
leurs connaissances et souvent une formation professionnelle, même si
celle-ci ne peut être reconnue immédiatement. Ces atouts leur sont utiles à eux,
mais également à notre société. Pour qu’ils puissent les exploiter, il est toutefois
nécessaire que nous leur donnions une chance et les aidions à s’intégrer.
Promouvoir le dialogue avec les réfugiés et contribuer à leur intégration dans la
société est un devoir pour les Eglises et les communautés religieuses. Chaque
personne intégrée avec succès constitue une victoire pour nous tous.
Les Eglises et les communautés religieuses se sont déjà engagées depuis 1985:
«Le respect de la dignité humaine de chaque personne indépendamment de sa
race, de sa langue, de sa religion, de son sexe ou de sa position sociale appartient
aux fondements de notre Etat et de notre culture. Ce fondement doit particulièrement
s’exprimer dans notre attitude envers les faibles, les défavorisés et
aussi les requérants d’asile et les réfugiés.» (Aux côtés des réfugiés, 1985)
Cet engagement, nous voulons le poursuivre en 2011.
Pasteur Gottfried Locher, président du Conseil Fédération des Eglises protestantes de Suisse
Evêque Norbert Brunner, Conférence des évêques suisses
Evêque Harald Rein, Eglise catholique-chrétienne de la Suisse
Herbert Winter, président de la Fédération suisse des communautés israélites