Verdict de culpabilité contre un extrémiste de droite confirmé en deuxième instance
La Cour suprême de Zurich a jugé aujourd’hui en deuxième instance la plainte à l’encontre du néonazi qui avait agressé un juif orthodoxe. Le verdict de première instance a été en grande partie confirmé. La Cour suprême, contrairement au tribunal de district, a uniquement jugé le délit de discrimination raciale au sens de l’art. 261 bis, al. 4. L’accusé a été condamné à une peine d’emprisonnement ferme de 12 mois. La FSCI a fait part lors d’une première réaction de son soulagement et de sa satisfaction.
Au mois de juillet 2015, un orthodoxe juif avait été agressé en pleine rue à Zurich-Wiedikon. Un groupe d’hommes, visiblement d’extrême droite, a molesté cet homme pris au hasard, en plein jour. Ils l’avaient couvert de crachats, injurié et bousculé à coup de gesticulations nationales-socialistes, et poursuivi quand il avait pris la fuite. Alors qu’il allait être attaqué physiquement, une passante s’était interposée pour le protéger. En mars 2018, un néonazi et chanteur d'un groupe de rock de droite a été condamné en première instance par le tribunal de district de Zurich à une peine d’emprisonnement de deux ans pour discrimination raciale et voie de fait. La Cour suprême de Zurich a désormais confirmé en grande partie en deuxième instance le verdict de culpabilité de discrimination raciale.
Un signal fort contre les crimes de haine
La FSCI a fait part de son apaisement en voyant que la sanction de la Cour suprême de Zurich est elle aussi à la hauteur de la gravité du délit. Le verdict est un signal fort confirmant que les violences contre les minorités ne sont pas tolérées, et que les auteurs de ces violences seront clairement punis.