Liliane Isaak-Dreyfus et Daniel Jakobovits remportent à l’AD l’élection partielle au Comité directeur. La FSCI a en outre pris congé de Jacques Lande, qui en a dirigé les finances pendant de nombreuses années
98 déléguées et délégués avec droit de vote des communautés membres ont participé dimanche à l’AD de la FSCI. En plus des affaires statutaires courantes étaient surtout à repourvoir deux sièges du Comité directeur, auxquels ont été élus à de confortables majorités Liliane Isaak-Dreyfus et Daniel Jakobovits. L’assemblée a en outre élu Rahel Comfort, membre de la Israelitische Gemeinde Winterthur, à la Commission de contrôle de la gestion et des comptes et Jacques Lande au Comité central, au sein duquel il représentera la Israelitische Cultusgemeinde Zürich ICZ. Alors qu’en 2020 le coronavirus avait obligé de renvoyer l’AD, qui, moyenant des mesures de protection très contraignantes, avait finalement eu lieu en mode présentiel, la 116e édition à été la première à se dérouler en ligne. Grâce à des prouesses techniques et beaucoup de dévouement, les problèmes et les retards ont néanmoins été rares, et le traitement des points de l’ordre du jour et des affaires statutaires expéditif et efficace.
Deux sièges à repourvoir au Comité directeur
Edouard Selig étant à notre grand regret décédé l’an dernier en cours de mandat et Jacques Lande ayant annoncé qu’il se retirerait en fin de mandat, deux sièges du CD étaient à repourvoir. En novembre 2020, la Commission de préparation des élections s’était donc mise en quête de candidates ou de candidats qualifiés, en ayant surtout pour but de rééquilibrer au sein du CD les tendances, les appartenances communautaires, les genres, les langues maternelles ainsi que les origines régionales, ce qui revenait à orienter les recherches vers des candidatures féminines de la Suisse romande.
Liliane Isaak-Dreyfus à la tête du département des affaires sociales
Liliane Isaak-Dreyfus, membre de l’ICZ, sera pour le CD une juriste expérimentée, ayant exercé la fonction de juge cantonal. Aujourd’hui retraitée, elle aura tout loisir de s’engager au niveau du département des affaires sociales de la FSCI. Très attachée à sa communauté de toujours, l’ICZ, dont elle était déjà un membre très actif du temps de sa jeunesse, elle appartient maintenant au bureau de l’ombudsman de cette dernière. Elle a également exercé des activités à Lucerne, au sein de l’Organisation internationale des femmes sionistes WIZO, ainsi que, depuis 2016, au bureau de l’Union suisse des comités d’entraide juive VSJF.
Daniel Jakobovits élu nouveau responsable des finances
À la direction des finances s’est présenté Daniel Jakobovits, membre de la Communauté Israélite de Genève CIG, un financier expérimenté ayant acquis au cours des 35 dernières années, dans des fonctions de banque et d’investissement, des compétences et des capacités de haut niveau. Actuellement Deputy Head Research and Investments d’une banque privée genevoise, Daniel Jakobovits s’était, lui aussi, fortement engagé autrefois pour sa communauté. Il a notamment fait partie, à Genève, de la direction de l’école juive GIRSA ainsi que de la Commission de recherche rabbinique de la CIG. Il appartient en outre, depuis huit ans, au Comité de placements de la FSCI. Son élection fait de lui le successeur de Jacques Lande.
Jacques Lande prend congé du Comité directeur
Jacques Lande quitte le CD après avoir longtemps géré les finances de la FSCI. Élu à la présidence de l’ICZ fin 2019, il avait déjà annoncé alors une retraite anticipée qu’il avait toutefois accepté de retarder d’une année pour des raisons de continuité et de transmission ordonnée des pouvoirs. À son entrée en fonction, en 2012, le banquier Jacques Lande était encore au service d’une banque zurichoise. Son savoir-faire le prédestinait indiscutablement à diriger le département des finances de la FSCI. Il lui appartenait de maintenir les finances de la FSCI en des eaux paisibles et de générer ainsi une confiance durable. Ce dont il s’est acquitté avec succès au cours de ses neuf ans d’activité. Les développements internes perceptibles et visibles qu’elle a connus ces dix dernières années n’ont pas empêché la FSCI d’avoir de nouveaux projets, d’être devenue plus professionnelle et de se trouver financièrement solidement campée sur ses appuis. Bref, une évolution qui, sans l’accompagnement prudent et prévoyant de son responsable financier n’aurait jamais atteint un degré aussi élevé.
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