Un malentendu arrive rarement seul

Du point de vue de la FSCI, il s’agit là de personnes qui, manifestement, ne se conforment pas aux usages locaux, fait très regrettable et qui donne une mauvaise image des touristes juifs en réalité parfaitement polis et respectueux des règles de savoir-vivre. Ces incidents et les réactions qui s’ensuivent étant généralement dus à de simples malentendus, la FSCI a, là encore, proposé ses bons offices et entrepris de chercher avec les responsables des solutions propres à améliorer la compréhension et le respect mutuels.

Ces problèmes ne sont donc pas nouveaux et cela fait déjà quelque temps que la FSCI œuvre en la matière. À l’enseigne de Likrat Public existe par exemple un projet dans le cadre duquel des représentants de la FSCI ont avec des hôtels et d’autres entreprises de vacances des échanges francs et ouverts dont le but est de répondre aux questions des professionnels du tourisme, de mieux leur faire comprendre et connaître le judaïsme ainsi que, en l’occurrence, la clientèle juive. La FSCI prépare en outre une brochure s’adressant aussi bien aux visiteurs juifs qu’à la branche du tourisme en général et traitant précisément de ce genre de questions et de problèmes. Elle étudie par ailleurs la possibilité d’élargir l’offre d’information et de conseil des informants juifs aux hôtes juifs des lieux de vacances. Les deux méthodes visent à promouvoir une approche pragmatique des problèmes ainsi qu’un mode de fonctionnement des parties prenantes basé sur le dialogue.