La ville de Zurich présente le nouveau contrat de subvention avec la Société zurichoise des beaux-arts

Aujourd’hui, la ville de Zurich a publié le nouveau contrat de subvention avec la Société zurichoise des beaux-arts. Le conseil municipal de Zurich l’a désormais transmis au conseil communal pour approbation. Le Kunsthaus est soutenu par une association privée, la Société zurichoise des beaux-arts, à laquelle appartiennent les collections d’art. Dans le cadre de l’ouverture de l’extension à l’automne 2021 et afin de tenir compte des changements opérationnels qui en résultent, le contrat de subvention datant de 1988 entre la ville de Zurich et la Société zurichoise des beaux-arts a été renouvelé.

La subvention a été augmentée en raison de l’extension du Kunsthaus

La Société zurichoise des beaux-arts est largement subventionnée par la ville de Zurich. Avec l’ouverture du bâtiment Chipperfield, le montant des subventions a augmenté de 4,5 millions pour atteindre actuellement 12,87 millions de francs par an. Le renouvellement du contrat se justifiait également par la reprise de trois grands prêts permanents (les collections Bührle, Looser et Merzbacher), qui nécessitait une adaptation.

La notion de «biens culturels confisqués à la suite de la persécution nazie» est adoptée dans le contrat

La collection Bührle, en particulier, a fait l’objet de nombreuses et constantes critiques au cours des derniers mois. Le nouveau contrat de subvention contient également des engagements en matière de recherches sur la provenance et d’éthique: avec ce nouveau contrat, la Société zurichoise des beaux-arts s’engage à appliquer les directives de la Conférence de Washington et de ses clarifications ultérieures, ainsi qu’à s’appuyer sur le concept de «biens culturels confisqués à la suite de la persécution nazie». La FSCI avait déjà pris connaissance avec une grande satisfaction de cette étape importante avec la publication du contrat de prêt entre la Société zurichoise des beaux-arts et la Fondation Bührle il y a quelques semaines. Une priorité absolue pour la fédération est désormais que la définition soit également adoptée dans le nouveau contrat de subvention. C’est sur la base de cette définition qu’il convient d’examiner la recherche de provenance des œuvres de la collection propre du Kunsthaus et de celle des prêts permanents. En outre, la Société des beaux-arts n’est pas autorisée à exposer des œuvres de prêt permanent pour lesquelles il existe des indices d’une confiscation liée aux persécutions nazies. Selon le contrat, la recherche de provenance et la gestion de ses résultats constituent une priorité pour la Société zurichoise des beaux-arts.

La FSCI attend la mise en place prochaine d’une commission d’experts

Le nouveau contrat de subvention stipule également que les recherches actuelles de provenance des œuvres de la collection Bührle seront soumises à une «évaluation externe indépendante, répondant aux normes scientifiques les plus élevées». Une commission sera mise en place à cet effet. La FSCI salue les engagements pris dans le nouveau contrat sur les recherches de provenance des œuvres. La fédération espère qu’une commission d’experts indépendante sera instituée et pourra commencer ses travaux dans les meilleurs délais.